L’année 2022 est exceptionnelle pour l’activité des terminaux méthaniers français. La conférence organisée le 24 novembre par France gaz maritime et l’Association française du gaz a permis d’en prendre la mesure. Elengy, filiale de GRTgaz qui exploite trois des quatre de ces points d’importation de GNL, constate une activité en hausse de 70 % par rapport à 2021.
Oil&Gas
Une flotte fantôme prospère à l'ombre des sanctions russes
ABONNÉ Publié le 24 Novembre 2022
par Adeline Descamps
Á l’approche de l’entrée en vigueur des sanctions internationales frappant le brut russe, un marché s’organise dans l’ombre pour transporter le pétrole sous embargo à compter du 5 décembre. Le courtier maritime français BRS estime à un millier d’unités la flotte prête à opérer illégalement.
Le transport de GPL gagné par la fièvre
ABONNÉ Publié le 23 Novembre 2022
par Adeline Descamps
Aucune énergie ne semble échapper à l’inflation. Alors que les méthaniers se négocient à quelque 500 000 $ la journée, que les tankers sont sur le point d’aligner les 100 000 $, les prix des transporteurs de gaz de pétrole liquéfié (GPL) – propane et butane –, sont à leur tour galvanisés par les effets secondaires de la guerre en Ukraine.
Après les porte-conteneurs, les vraquiers, les méthaniers, l'heure des tankers est advenue
Publié le 22 Novembre 2022
par Adeline Descamps
L’année 2021 a été celle des porte-conteneurs et des vraquiers. 2022 est en train d’honorer les méthaniers. Les navires-citernes pourraient être à la fête en 2023. La conjoncture singulière, avec ses chocs et contre-chocs, semble vouloir élire chaque année son grand « bénéficiaire ». Les raisons de ces poussées de fièvre ne sont plus liées aux seules tonnes-milles mais aux tonnes-jours. Changement de paradigme dans le transport maritime.
Le Qatar va fournir du GNL au chinois Sinopec pendant 27 ans
Publié le 21 Novembre 2022
par Adeline Descamps
Le Qatar a annoncé le 21 novembre la signature d’un contrat d'approvisionnement en GNL avec la compagnie pétrolière chinoise Sinopec d’une durée de 27 ans. Un temps exceptionnellement long. Le GNL sera extrait du projet North Field, qui apportera 48 Mt par an de capacité d’exportation à la petite monarchie du Golfe. Elle ambitionne d’atteindre les 127 Mt d’ici 2026.
Les raffineurs européens en sur-approvisionnement
Publié le 21 Novembre 2022
par Adeline Descamps
Les raffineurs européens se retrouvent en situation de surstockage en brut. La pénurie attendue en raison de l'interdiction imminente du pétrole russe par l'UE et du plafonnement des prix décidé par le G7, deux mesures qui doivent entrer en vigueur dès le 5 décembre, ne s'est pas encore matérialisée.
L'Europe, première destination du GPL américain
ABONNÉ Publié le 17 Novembre 2022
par A.D.
Les États-Unis sont devenus le premier fournisseur de GPL de l’Europe. Entre janvier et octobre, les arrivées américaines sur le Vieux Continent ont bondi de 54,8 % pour atteindre les 6 Mt. L’Union européenne est en passe de retrouver son statut de premier importateur mondial de gaz de pétrole liquéfié qu’elle a perdu l’an dernier au profit de la Chine.
Un FSRU opérationnel en Finlande en décembre
Scorpio, Teekay, Euronav, Ardmore, Norden : le temps des pétroliers
ABONNÉ Publié le 04 Novembre 2022
par Adeline Descamps
Pour les principaux transporteurs maritimes de pétrole, le troisième trimestre a acté le retour à la rentabilité après une année de pertes et une déprime de deux ans. La perspective de l’entrée en vigueur de l'interdiction européenne d’importer du brut russe à partir du 5 décembre a déplacé des millions de barils de brut de la Russie vers l’Asie et du Moyen-Orient, du Golfe du Mexique et d'Afrique de l'Ouest vers l’Europe, allongeant les distances parcourues. Le secteur est désormais arrimé à la question de l’après-5 décembre.
Les arrivées de GNL en Europe font plonger les prix du gaz
ABONNÉ Publié le 28 Octobre 2022
par Adeline Descamps
Les livraisons de GNL en Europe, dont témoigne la présence embouteillée des méthaniers aux abords des ports européens, mais aussi une météo particulièrement clémente et des réserves de gaz naturel élevées, ont entraîné les prix du gaz vers le bas. Les faibles capacités de regazéification de l’Europe, qui ne parviennent pas à absorber les arrivées de GNL, créent une congestion d’un genre nouveau.