Le Covid terrasse l'affrètement des porte-conteneurs

Le marché souffre. Les propriétaires ont de plus en plus de mal à trouver un emploi pour leurs tonnages, notamment aux deux extrémités de l’offre. La demande pour les unités de plus 5 500 EVP s'est quasiment tarie. Les petits gabarits sont dans une zone grise. Les segments intermédiaires échappent aux grandes turbulences mais la plupart d'entre eux sont destinés à des emplois de court terme.

CMA CGM obtient un prêt garanti par l'État de 1,05 Md€

Dans un contexte difficile pour les transporteurs maritimes, l’armateur français de porte-conteneurs a obtenu une nouvelle source de financement de 1,05 Md€. La compagnie, lestée d’une dette importante, est engagée depuis quelques mois dans une quête aux liquidités pour sécuriser le financement de ses nouveaux navires au GNL et absorber le choc de l’acquisition de Ceva Logistics.

Quand les compagnies de croisière reprendront-elles le service ?

Elles avancent tour à tour des dates pour un retour à la vie, mais avec une extrême prudence, certaines plus optimistes que d’autres. Les Américaines paraissent moins fébriles à l’idée d’une reprise rapide. Mais l’horizon reste incertain.

Eaux de ballast : Bio-UV lance un système pour les petits débits

La PME héraultaise, spécialiste des systèmes de traitement et de désinfection de l’eau par ultraviolets, ozone et oxydation avancée, clôture sa gamme Bio Sea, dédiée au traitement des eaux de ballast des navires. Elle peut désormais équiper aussi bien des pétroliers ou des vraquiers que des navires au débit plus faible, yachts ou navires de service.

Baleària vise la certification « Covid safe » pour juin

Le transporteur espagnol espère être la première compagnie maritime au monde à obtenir la certification de Bureau Veritas attestant de l’efficacité de ses procédures sanitaires pour rendre ses navires et installations complètement sûrs d’un point de vue sanitaire. Seize navires et deux terminaux entrent dans le process de certification.

Brittany Ferries contrainte par le Covid de revenir à ses fondamentaux

Lors de son assemblée générale du 5 mai, Brittany Ferries a présenté ses résultats à ses actionnaires. Avant la crise sanitaire, Brittany Ferries exploitait une flotte de douze navires sur douze lignes maritimes reliant la France, le Royaume-Uni, l’Irlande et l’Espagne. Depuis le 19 mars, la compagnie ne transporte plus que du fret avec cinq navires sur cinq lignes. Mais elle maintient ses investissements dans le renouvellement de sa flotte.

One ne voit pas encore tout à fait la vie en magenta

Les observateurs financiers avaient plutôt mal accueilli la fusion des trois principales compagnies japonaises, estimant cet attelage baroque et sa situation financière trop disparate. Jusqu’à présent, les résultats de One leur avaient donné plutôt raison. Sans qu’ils soient passés au vert, ils semblent pourtant sortir progressif du rouge vif. 2020 devrait les mettre à rude épreuve.

L'ITF invite les pouvoirs publics à ne pas renflouer un secteur endetté

Dans un nouveau rapport, l’International Forum of transport, qui coordonne les travaux sur les ports et le transport maritime pour l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), expose les nombreuses raisons pour lesquelles il serait inconsidéré de transférer sur le secteur public une partie de la dette des transporteurs maritimes.

Suez et Panama consentent des gestes commerciaux pour limiter la fuite des navires

Grande opération commerciale. Les porte-conteneurs font des infidélités aux canaux de Suez et de Panama et en économisent les droits de passage. Ils de plus en plus nombreux à emprunter la route, plus longue, par le Cap de Bonne-Espérance, que le prix historiquement bas du pétrole rend particulièrement attractive. Pour juguler leur évasion, les isthmes égyptien et centraméricain réagissent en offrant ristournes et facilités.

Les cargaisons s’accumulent dans les ports

En ces temps peu ordinaires d’internement généralisé, la demande des consommateurs est au plus bas et la production manufacturière fonctionne à très bas régime. Terminaux encombrés, stockages temporaires, cargaisons abandonnées, les assureurs et les transitaires alertent sur les risques, responsabilités et frais liés la saturation des entrepôts portuaires.

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