Morgan Stanley fait un aller-retour éclair dans le capital de Frontline

Dans une période troublée pour le transport maritime de pétrole et alors que la compagnie norvégienne Frontline est appelée à fusionner avec son homologue belge, la banque américaine d’investissement Morgan Stanley revend ses titres quelques jours à peine après les avoir acquis. Goldman Sachs est également entré en septembre au capital de la société du magnat John Fredriksen.

L'UE a compensé ses achats de gaz russe par du GNL russe

Les pays européens continuent de faire le plein d’énergies d’origine russe. La rareté de l’offre mondiale et la faible substituabilité du gaz laissent peu d’options aux consommateurs. Dans le même temps, les négociants s’emparent du diesel russe avant l’interdiction du 5 février car là aussi, les sources alternatives sont limitées.

Scorpio, Teekay, Euronav, Ardmore, Norden : le temps des pétroliers

Pour les principaux transporteurs maritimes de pétrole, le troisième trimestre a acté le retour à la rentabilité après une année de pertes et une déprime de deux ans. La perspective de l’entrée en vigueur de l'interdiction européenne d’importer du brut russe à partir du 5 décembre a déplacé des millions de barils de brut de la Russie vers l’Asie et du Moyen-Orient, du Golfe du Mexique et d'Afrique de l'Ouest vers l’Europe, allongeant les distances parcourues. Le secteur est désormais arrimé à la question de l’après-5 décembre.

Transport maritime de pétrole : les VLCC de retour sur le marché

Après près de deux ans de conditions de marché difficiles, les exploitants de pétroliers ont publié pour le deuxième trimestre des résultats bien mieux orientés. La reconfiguration des flux maritimes suite à l'invasion de l'Ukraine par la Russie et la perspective de sanctions a amené les négociants à se détourner des approvisionnements russes au profit d'alternatives plus lointaines. Une orientation favorable au transport maritime en terme de tonnes-milles. Euronav, Frontline et Teekay sortent lentement la tête de l’eau.

Sanctions européennes : la date butoir concernant Sovcomflot a expiré

Les sanctions européennes fixaient au 15 mai la date limite pour mettre fin aux relations commerciales avec la compagnie russe de transport de pétrole. Dépouillée de la couverture d’assurance pour ses navires, privée de sociétés de classification, limitée dans ses transactions financières, détentrice d’une dette auprès de banques occidentales, Sovcomflot a entamé la vente d'une partie de ses actifs.​

Pourquoi le fret pétrolier reste-t-il durablement au plancher ?

Les tarifs d’affrètement des grands pétroliers restent au plancher en dépit d’un risque géopolitique historiquement élevé, qui est d’ordinaire profitable au transport maritime de pétrole. Les taux des navires-citernes ne se sont toujours pas remis de la pandémie depuis plus de dix-huit mois. La dynamique des flux mondiaux de pétrole est réputée complexe. Mais la situation actuelle est particulièrement intriquée.

En fusionnant, Euronav et Frontline créent un titan dans le transport de pétrole

Deux des plus grandes sociétés de transport maritime de brut, la norvégienne Frontline et la belge Euronav, annoncent une fusion à grande échelle. Une suite logique après la prise de participation de l’homme d’affaires John Fredriksen, actionnaire principal de Frontline, dans le capital d’Euronav. L’ensemble consolide une flotte de 146 navires. Dans un marché complètement déprimé avec des opérateurs en hémorragie de liquidités.

La Libye dans les limbes du pétrole

Bien qu'elle détienne les plus grandes réserves pétrolières mondiales, la Libye est passée du statut de premier producteur de l'OPEP à celui de pays luttant pour maintenir un niveau constant de production et d'exportation. Depuis le début de l’année, le marché méditerranéen des aframax, pétroliers de prédilection pour les exportations pétrolières libyennes, a retrouvé une certaine dynamique.

Jusqu’à quelle profondeur les navires pétroliers peuvent-ils forer ?

Après avoir connu en 2021 la pire année depuis trois décennies et un début d'année 2022 catastrophique, les analystes viennent une nouvelle fois revoir à la baisse leurs prévisions concernant la demande de transport de brut. La scène géopolitique est sans doute la plus tendue depuis des décennies. Le spectre des sanctions à l’égard de la Russie, deuxième producteur mondial de pétrole, et la multiplication des attaques yéménites au Moyen-Orient ne plaident pas en faveur d’un retour serein aux affaires.

Pétroliers : des signes d'un redressement plus certain

Les pétroliers sont loin d'être sortis d'affaire. Mais les données croisées entre la demande mondiale, les taux d’affrètement et le suivi AIS des navires indiquent une reprise lente mais constante. Le pétrole vient d’atteindre son plus haut niveau depuis plus de deux ans. Le surplus de pétrole accumulé pendant la pandémie a presque disparu et les stocks devraient diminuer rapidement au cours du second semestre de l'année. La demande de transport ne devrait que mieux s’en porter.

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