Du brut vénézuélien en partance pour l'Europe

Une cargaison de 655 000 barils de brut lourd vénézuélien a quitté le 24 février un port exploité par l'entreprise publique PDVSA, marquant la première exportation du Venezuela vers l'Europe après une pause de trois mois.

Le gestionnaire des anciens navires de Sovcomflot dans le viseur de l'UE

Selon le média américain Politico , Sovcomflot aurait transféré l'ensemble de sa flotte de 92 navires en avril 2022 à Sun Ship Management, une société prête-nom de l’ex-SCF Management Services. L’entreprise est soupçonnée d'aider la Russie à contourner l’embargo sur les exportations maritimes de pétrole.

L'embargo maritime sur les produits pétroliers autrement plus perturbant

Á partir du 5 février, date à laquelle l'embargo de l'Union européenne sur les produits pétroliers en provenance de Russie entrera en vigueur, le marché maritime pétrolier va vivre un autre moment historique après celui du 5 décembre qui a chamboulé les flux de brut. Mais avec des perturbations dans la production et l’exportation qui semblent bien plus importantes.

Les raffineurs européens en sur-approvisionnement

Les raffineurs européens se retrouvent en situation de surstockage en brut. La pénurie attendue en raison de l'interdiction imminente du pétrole russe par l'UE et du plafonnement des prix décidé par le G7, deux mesures qui doivent entrer en vigueur dès le 5 décembre, ne s'est pas encore matérialisée.

Les volumes maritimes de brut russe à destination de l'Europe sous le million de barils

Les exportations russes de brut par voie maritime atteignent leur plus bas niveau depuis 12 mois. Effet d'anticipation aux sanctions européennes et au plafonnement des prix. La Chine et l'Inde continuent de dominer la liste des importateurs de brut russe bien que les remises se soient fortement réduites même si l’origine Oural est toujours avantageuse par rapport au Brent.

Opep+ : un déficit de production de 3 millions de barils

Les pays producteurs de l'Opep+ ont produit près de 3 millions de barils par jour de brut de moins que prévu par les quotas en juin. Les sanctions imposées à certains de ses membres et la faiblesse des investissements pour d’autres entravent le sous-groupe...

Pourquoi le fret pétrolier reste-t-il durablement au plancher ?

Les tarifs d’affrètement des grands pétroliers restent au plancher en dépit d’un risque géopolitique historiquement élevé, qui est d’ordinaire profitable au transport maritime de pétrole. Les taux des navires-citernes ne se sont toujours pas remis de la pandémie depuis plus de dix-huit mois. La dynamique des flux mondiaux de pétrole est réputée complexe. Mais la situation actuelle est particulièrement intriquée.

En fusionnant, Euronav et Frontline créent un titan dans le transport de pétrole

Deux des plus grandes sociétés de transport maritime de brut, la norvégienne Frontline et la belge Euronav, annoncent une fusion à grande échelle. Une suite logique après la prise de participation de l’homme d’affaires John Fredriksen, actionnaire principal de Frontline, dans le capital d’Euronav. L’ensemble consolide une flotte de 146 navires. Dans un marché complètement déprimé avec des opérateurs en hémorragie de liquidités.

Euronav en perte de 340 M$ en 2021

L’un des plus importants exploitants de très grands transporteurs de brut est passé en un an d’un résultat net positif de 473 M$ à une perte sèche de 339 M$. De trimestre en trimestre, l’armateur belge n’a fait que reporter la reprise des taux de fret tout en manifestant une confiance absolue dans son marché.

Jusqu’à quelle profondeur les navires pétroliers peuvent-ils forer ?

Après avoir connu en 2021 la pire année depuis trois décennies et un début d'année 2022 catastrophique, les analystes viennent une nouvelle fois revoir à la baisse leurs prévisions concernant la demande de transport de brut. La scène géopolitique est sans doute la plus tendue depuis des décennies. Le spectre des sanctions à l’égard de la Russie, deuxième producteur mondial de pétrole, et la multiplication des attaques yéménites au Moyen-Orient ne plaident pas en faveur d’un retour serein aux affaires.

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