La direction d’Euronav déboutée dans sa demande d'arbitrage

Revers pour la direction générale. L'armateur belge de pétroliers n’a pas obtenu gain de cause dans sa demande d’arbitrage contre Frontline, qui a résilié unilatéralement leur projet de fusion. Euronav demandait le maintien de l'accord pendant l'examen du bien-fondé de la demande de sa partenaire à sortir du jeu.

Euronav, de pertes à profits en un an

Alors que l’armateur belge de tankers est le théâtre d’une bataille rangée de ses deux actionnaires, les résultats financiers présentés le 2 février sont au diapason du marché maritime pétrolier qui se rétablit progressivement depuis le second semestre 2022. Les taux de fret nettement plus rémunérateurs lui ont permis de réaliser son meilleur exercice depuis mi-2020.

Euronav : John Fredrisen et les Saverys désormais actionnaires à parts égales

Après une nouvelle acquisition d’actions en circulation, les sociétés gérant les participations de l’homme d’affaires John Fredriksen détiennent 24,99 % du capital d’Euronav. Les deux premiers actionnaires de l’armateur belge de tankers, dont les visions s’opposent radicalement, exercent désormais une influence similaire.

Euronav/Frontline : John Fredriksen augmente encore ses participations au sein d'Euronav

Alors que la direction d’Euronav a ouvert une procédure d’arbitrage d’urgence, John Fredriksen, le deuxième actionnaire de l’armateur belge de pétroliers, s’empare d’actions supplémentaires, portant sa participation à 22,6 %. Le bras de fer entre les deux principaux actionnaires se poursuivent.

Euronav/Frontline : le principal actionnaire demande la révocation du conseil d'administration

La fusion entre deux des principaux transporteurs maritimes de brut a avorté mais les principaux protagonistes n’ont toujours pas sifflé la fin de partie. Les deux principaux actionnaires n’en ont fini avec leurs manœuvres. La Compagnie maritime belge demande la tenue d’une assemblée générale extraordinaire en vue de destituer le conseil d’administration. L’homme d’affaires John Fredriksen a repris ses achats d’actions.

Euronav/Frontline : place à l'affrontement juridique

Euronav, éconduit par Frontline dans une opération qui aurait dû les amener à fusionner, conteste la décision unilatérale de rupture de l’armateur norvégien et n’exclue pas le recours juridique. La Compagnie maritime belge (CMB), principal actionnaire d’Euronav, formellement opposé au projet, sollicite pour sa part la tenue d’un conseil d’administration portant sur « la stratégie future de l'entreprise ».

Frontline renonce à la fusion avec Euronav

Après des mois d’une bataille haletante entre actionnaires au sein du capital des deux géants du transport maritime de pétrole appelés à fusionner, l’un d’entre eux jette l’éponge. Contre toute attente. La transaction désormais avortée, une question : comment les deux sociétés devenues si familières dans la perspective de la fusion vont-elles se comporter de retour sur le marché avec leur statut de rivale ?

Pour le premier actionnaire d'Euronav, la fusion avec Frontline est désormais irréalisable

Suite logique après avoir acquis suffisamment de droits de vote, Alexandre Saverys, PDG de la Compagnie maritime belge, principal actionnaire de l’armateur de pétroliers Euronav, enclenche la seconde étape. Dans un courrier adressé au conseil d’administration, il demande l'abandon du projet de fusion avec l’autre grand acteur du secteur, Frontline. La direction d’Euronav maintient le calendrier de l’OPA, avancée au premier trimestre.

La Compagnie maritime belge est en mesure de bloquer la fusion entre Frontline et Euronav

Le principal actionnaire de l’exploitant belge de pétroliers Euronav, appelé à fusionner avec son concurrent norvégien Frontline, a acquis un nombre suffisant de titres pour bloquer l’opération. La CMB, détenue par une famille d’armateurs d’Anvers, s’emploie depuis des mois à contrecarrer l’influence de John Fredriksen, présent au capital de plusieurs transporteurs maritimes, de pétrole notamment.

John Fredriksen brouille les positions en vendant des actions d'Euronav

Les derniers mouvements opérés par John Fredriksen ont pris de court les analystes. Ils s'attendaient à une réaction à la suite de la nouvelle montée au capital d'Euronav de la famille Saverys, principal actionnaire de l'armateur belge de tankers, qui cherche à bloquer la fusion avec le norvégien Frontline. Or, en vendant des actions d'Euronav, John Fredriksen fragilise l’opération dont il est un des artisans.

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